Le singe symbolise la vivacité et l'inconstance, à l'image de son
regard très mobile qui se porte rapidement d'un côté et de
l'autre. Curieux et imprévisible, souple et léger, le singe est
extrement agile.
Le singe est comme l’énergie de l’été, dynamique, joyeux et plein
de vitalité. Les exercices du singe travaillent sur le cœur et
améliore la circulation sanguine en privilégiant l’amplitude et la
vitesse.
Le pratiquant fera sienne la souplesse, l'agilité et la vivacité
du singe, utilisant ainsi ses membres, sa tête, ses yeux et tout
son corps tout en restant serein à l'intérieur.
Vous allez faire les singes tout l'été, puisque cet animal est
de saison, il est donc temps de donner quelques indications pour
mieux comprendre et exécuter cette série de mouvements.
Comme toujours, il y a deux séries de 6 mouvements.
La première est assez simple, cependant il faut veiller à
ce que les pieds soient écartés de la largeur du bassin pour une
bonne stabilité, ce qui vous permettra de monter sur les
pointes de pieds avec l'agilité du singe. On entraîne ici le sens
de l'équilibre et les muscles des jambes.
Les mains imitent les petites mains du singe et forment un
crochet, tous les doigts se réunissent.
Il faut être rapide, vif dans ce mouvement de mains qui stimule
le système neuromusculaire.
Enfin en haussant les épaules et en fermant la cage thoracique
d'abord, puis en relâchant pour abaisser les mains, on masse le
coeur et le cerveau est mieux irrigué.
Le deuxième mouvement est plus complexe. Pour le mémoriser, on
peut se raconter une histoire mondialement connue - ou presque: "La
belle histoire du singe qui vole les pêches" !
Le singe est malin et méfiant, alors il regarde derrière lui: personne en vue!
il regarde devant lui: il n'y a pas un singe à repousser! Alors,
il écarte les herbes hautes d'une main, de l'autre il saisit la
pêche sur l'arbre, la cueille, la ramène vers lui, la regarde (et
on ne lui laisse pas le temps de la manger, car on repart de
l'autre côté pour voler les pêches du voisin de droite...)
Le regard est vif, il suit le mouvement. Le corps est ramassé au
début (regarder derrière puis devant) puis s'ouvre et s'étire pour
cueillir le fruit. Les mouvements sont rapides comme ceux d'un
singe, mais sans exagération. Le plus difficile est la
"cueillette": souvent la main arrière est un peu "morte", elle
n'est pas toujours en crochet, parfois elle traîne vers le bas,
sans doute est-on trop concentré sur la main qui cueille ou sur la
pêche qui a l'air bien mûre!
L'esprit doit se relâcher (C'est comme pour tous les
exercices de synchronisation farfelus que le professeur vous
impose, euh, non, vous propose en cours...). Contrairement à ce
que l'on pourrait croire), cela soulage le cerveau et apaise les
plus nerveux.
Exercices
du singe